Lacuria : Les harmonies de l’être

Ecrit en 1844, publié en 1847, c’est un ouvrage philosophique plutôt que théologique, mais qui replace la philosophie dans son cadre véritable, celui du christianisme des philosophes qui est en même temps la philosophie chrétienne, celle des Pères comme Saint Augustin, St Anselme, St Bonaventure, St Thomas d’Aquin, tout autant que celle de Descartes ou Malebranche.

Cette vaste somme philosophique s’inspire d’un livre paru quelques années auparavant : « De l’unité, ou aperçus philosophiques sur l’identité des principes de la science mathématique, de la grammaire générale et de la religion chrétienne« , par M Etchegoyen, ouvrage qui peut et doit être lu en même temps, et dont on peut trouver le texte complet du Volume 3 sur Googlebooks (en attendant les deux premiers volumes ?) :

http://books.google.fr/books?id=yIIPAAAAQAAJ&printsec=frontcover&dq=etchegoyen+de+l’unit%C3%A9&source=bl&ots=fcQh4PG9HT&sig=OQwf-NysMUeYzGsAcBFuPTGM2uQ&hl=fr&ei=YJ9qS5y3Koy14gaKiKz-BQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CAcQ6AEwAA#v=onepage&q=&f=false

La philosophie est la recherche de la Vérité, c’est à dire de Dieu, c’est à dire de l’Etre , c’est à dire du Bien suprême : soit !

mais la vérité est en nous d’une manière très imparfaite, à la manière d’un aliment non encore assimilé tombant dans notre estomac.

Tout notre travail est de l’assimiler, c’est à dire que cette vérité que nous commençons à posséder par la foi, nous devons tendre sans cesse à la posséder aussi par la science, c’est à dire à la comprendre et à en avoir la vision intellectuelle, prémice de la vision béatifique.

Tel est le travail de la philosophie, qui est donc le complément de la foi, loin de s’opposer à elle.

Ainsi Lacuria redresse t’il et corrige t’il la destruction immense opérée par les charlatans du 18 ème siècle.

avant que les nouveaux charlatans, ceux du 20 ème siècle (Sartre, Badiou, Lacan) ne viennent à leur tour détruire , ou tenter de détruire, le christianisme des philosophes patiemment édifié par des Maîtres comme Lacuria, Ravaisson, Lachelier, Boutroux, Brunschvicg…

mais toujours un « redresseur » providentiel interviendra pour montrer l’erreur, c’est à dire le néant, des « destructeurs » : en notre temps, il se nomme Maxence Caron (et il y en a d’autres…)

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